Pleins feux sur les employés

Notre infirmière " colorée ", dont le rire est contagieux, a toujours adoré s'occuper des personnes âgées, et ça paraît!

Q. Depuis combien de temps travaillez-vous aux SSCHS?

R. J'ai commencé comme étudiante après ma première année de collège en 2005. J'ai fait mon préceptorat ici en 2006, et je ne suis jamais partie.

Q. Pouvez-vous nous décrire une journée typique pour vous?

R. J'arrive au travail juste avant 7 h et je reçois le compte rendu du personnel de nuit. Comme je suis infirmière dans un foyer de soins de longue durée, j'administre les médicaments aux résidents en plus de leur fournir des soins. Chaque jour est différent, il faut simplement s'adapter au fur et à mesure. Parfois, on me demande d'aller au Service des urgences, où je m'occupe de soigner des plaies, mais la plupart du temps, je m'occupe des personnes en soins de longue durée.

Q. Avec qui interagissez-vous le plus au travail?

R. Les résidents surtout, mais j'entretiens aussi des relations de travail avec mes collègues. C'est ma deuxième famille. J'appelle Meredith (infirmière) ma femme au travail *rire. Nous formons une petite communauté; tout le monde se connaît et s'entend bien.

Q. Comment vos collègues de travail vous décriraient ils?

R. Ils me considèrent comme une infirmière extravertie et colorée. Une année, j'ai reçu le prix " Rainbow Brite " pour Noël. De plus, je ris très fort. En 2019-2020, j'ai pris une année de congé pour aller faire de la voile jusqu'aux Bahamas; à mon retour, tout le monde m'a dit qu'il s'était ennuyé de mon rire. Il y a un résident qui me dit toujours qu'il adore ma voix et mon rire.

Q. Quel est l'aspect le plus intéressant de votre emploi et de votre travail aux SSCHS?

R. Nous formons une grande famille, surtout le personnel infirmier. Nous nous connaissons bien, nous nous aimons les uns les autres et tout le monde se respecte. C'est dommage que la COVID nous empêche de nous rassembler après le travail, mais la situation commence à s'améliorer.

Q. Quelle partie de votre travail pourrait surprendre les gens?

R. On ne cesse jamais d'apprendre. Je suis infirmière depuis plus de 15 ans et j'apprends constamment. Quand on est aux études, c'est évident qu'on apprend, mais après avoir travaillé quelques années dans le domaine, on se rend compte qu'on pourrait toujours continuer à suivre des cours et à enrichir ses connaissances dans son champ d'exercice. C'est un emploi traditionnel, mais qui change constamment. J'aime bien cet aspect de mon travail. De nos jours, il y a beaucoup plus d'hommes qu'avant qui exercent la pratique infirmière. C'est génial.

Q. Qu'est-ce qui vous a fait décider de vous lancer dans ce domaine?

R. Je savais à un très jeune âge, dès la quatrième année environ, que je voulais devenir infirmière. Nous avions des journées d'orientation de carrière à l'école et je parlais toujours du fait que je voulais devenir infirmière. Je voulais vraiment apprendre à connaître les gens, surtout les personnes âgées. Je trouve leurs histoires tellement intéressantes. À l'adolescence, j'aimais me lier d'amitié avec des personnes âgées. Je livrais le journal et je prenais toujours le temps de leur parler. Je les comprends très bien et je me soucie d'elles. C'est une carrière qui m'était destinée. J'ai aussi énormément d'empathie. Je peux toujours me mettre à la place des autres. Il s'agit d'une qualité essentielle en soins infirmiers.

Q. Quels sont vos intérêts en dehors du travail?

R. La voile. Il va sans dire. Nos meilleurs amis, qui vivent à Chapleau, se sont acheté un voilier et l'ont remis à neuf; la semaine suivante, nous avons décidé de nous en acheter un aussi. Mon mari a suivi des cours de voile. Nous avons acheté un plus gros voilier, puis nous avons fini par tout vendre et faire de la voile pendant un an. J'aime aussi passer du temps avec ma fille, qui a eu cinq ans récemment.