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Pleins feux sur les employés

Marie-Hélène Ladouceur working at her desk

Q. Depuis combien de temps travaillez-vous aux SSCHS?

R. Ça fait 13 ans.

Q. Qu'est-ce qui vous a attirée vers ce genre de travail?

R. Pour ce poste en particulier, c'est surtout l'horaire de travail que je trouvais attrayant. En effet, j'ai trois jeunes enfants et ce poste me permet de travailler du lundi du vendredi et d'être plus présente pour ma famille. J'aime mon travail, car je peux encore participer aux soins infirmiers. Je vais encore au Service des urgences et à l'unité de soins actifs, mais je m'occupe aussi de coordonner les soins et de planifier les congés, tâches qui relèvent davantage du travail de bureau. C'est un bon mélange; je ne m'ennuie jamais.

Q. Pouvez-vous décrire une journée typique pour vous?

R. Comme j'aime bien l'esprit d'équipe, en arrivant, je m'assure que tout va bien au Service des urgences et à l'unité de soins actifs, et j'offre mon aide. Ce sont mes priorités. Ensuite, je m'occupe de la coordination des soins et de la planification des congés. Parfois, mes tâches s'entrecroisent. Je peux m'asseoir au bureau du Service des urgences et faire plusieurs tâches à la fois.

La coordination des soins exige habituellement que je fasse des visites à domicile, mais en raison de la COVID-19, j'essaie d'en faire autant que possible par téléphone. J'essaie surtout d'aider les gens à continuer à vivre chez eux le plus longtemps possible. C'est mon objectif principal. Depuis mon entrée en fonction, nous avons beaucoup élargi les soins palliatifs. De plus en plus de personnes reçoivent des soins palliatifs à domicile. Par conséquent, la coordination des services de soins à domicile en fin de vie a beaucoup évolué. Récemment, j'ai créé une trousse de soulagement des symptômes pour les personnes qui reçoivent des soins palliatifs à la maison pour leur faciliter l'accès à certains médicaments servant à atténuer leurs symptômes. C'est la première trousse de la sorte offerte aux résidents de Chapleau. Nous coordonnons l'utilisation de cette trousse avec l'infirmière ou l'infirmier de soins à domicile, qui apporte la trousse à la maison et s'assure qu'un proche aidant peut administrer le médicament à la personne malade. C'est bien, car cela évite les visites à l'hôpital, surtout pendant la pandémie de COVID-19.

Q. Avec qui interagissez-vous le plus au travail?

R. En ce qui concerne les patients, la plupart d'entre eux sont âgés, mais il m'arrive de m'occuper de jeunes patients. Pour ce qui est des collègues, j'interagis surtout avec des infirmières ou infirmiers autorisés. Je communique aussi beaucoup avec Allison Irwin, notre ergothérapeute, et Krista Hunter, notre aide-ergothérapeute, car elles offrent aussi des soins à domicile. Nous avons beaucoup de patients en commun. Chaque semaine, nous rendons visite aux patients hospitalisés qui reçoivent des soins actifs pour déterminer lesquels d'entre eux pourraient recevoir leur congé de l'hôpital. Nous évaluons aussi les patients recevant un autre niveau de soins (ANS). Nous déterminons s'il y a eu des changements importants ou s'il y a d'autres mesures que nous pouvons prendre. Autrement dit, nous assurons le suivi des patients. Et il y a aussi ma collègue Charlsie! Je l'appelle constamment pour établir l'horaire des soins à domicile, discuter des nouveaux patients et passer en revue les plans de soins.

Q. Comment vos collègues vous décriraient-ils?

R. J'imagine qu'ils diraient que je travaille bien au sein d'une équipe - sans trop vouloir me vanter - et que j'aime aider les gens.

Q. Qu'est-ce que vous aimez le plus au sujet de votre travail?

R. J'aime bien établir des relations avec les patients et assurer la continuité de leurs soins. Pour ce faire, je les évalue à domicile, je les aide à continuer à vivre chez eux, je leur offre le soutien dont ils ont besoin et, s'ils se présentent au Service des urgences, je vais les voir pour savoir comment ils vont et pour déterminer si nous devrions changer ou ajouter quoi que ce soit pour leur permettre de rester à la maison en toute sécurité. Nous avons une bonne relation, ce que j'apprécie beaucoup.

Q. Pourquoi devrait-on envisager une carrière aux SSCHS?

R. Parce que nous avons une petite équipe tissée serrée. Chez nous, les gens ne sont pas que des numéros, ce sont des êtres humains. Nous apprenons à les connaître. Nous connaissons leur histoire, leur famille et leur milieu de travail. Nous finissons par nouer des relations très étroites avec les patients et la communauté. L'esprit communautaire est beaucoup plus fort ici que dans les grands centres urbains.

Q. Quels sont certains de vos champs d'intérêt en dehors du travail?

R. J'aime le ski de fond et faire des randonnées dans les sentiers l'été. J'aime aussi me promener en véhicule tout-terrain, faire un feu de camp au bord d'un lac ou passer du temps à la plage. J'aime toutes sortes d'activités de plein air, ne serait-ce que simplement m'étendre au soleil!