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Pleins feux sur les employés

Julie Beaulieu working in the laundry room

Q. Depuis combien de temps travaillez-vous aux SSCHS?

R. Depuis février 2002. J'ai commencé dans la cuisine. J'y ai travaillé pendant environ 14 ans. J'ai ensuite passé quelques années au Service d'entretien ménager et je suis à la buanderie depuis environ deux ou trois ans.

Q. Pouvez-vous décrire une journée typique pour vous?

R. Je trie, je vaporise et je lave! * Rire. Je lave les articles, je les fais sécher, puis je les plie. Ensuite, je vais livrer le linge de maison propre au foyer de soins de longue durée, au Service des urgences, au Service des activités et aux unités de soins actifs. Je m'occupe aussi de laver les vêtements des résidents du foyer de soins de longue durée et je les leur livre à leur chambre. J'essaie de tout garder au bon endroit et j'ai un bon système en place. Je travaille avec le personnel du Service des activités pour m'assurer que tous les articles sont étiquetés. Il y a beaucoup à faire. Je suis la seule à la buanderie. Je dois à l'occasion demander à mes collègues du Service d'entretien ménager de m'aider à plier les grands draps et les grandes couvertures, mais 90 % du temps, je travaille seule. Le lundi, je lave les serviettes, les draps et les linges à vaisselle. Le reste de la semaine, je me consacre aux effets personnels. La lessive des effets personnels est une tâche énorme. Je fais la lessive pour 22 des 24 résidents. Avant la pandémie, certaines des familles s'occupaient de faire la lessive à la maison pour leur proche, mais cela n'est pas permis maintenant. Il faut être bien organisée et il n'y a pas de temps à perdre. Il faut travailler!

Q. Avec qui interagissez-vous le plus au travail?

R. Les préposés à l'entretien ménager. Il y a aussi la cuisine juste en face; donc, je vois le personnel de temps à autre. Je vois aussi les résidents lorsque je leur livre leurs articles. J'en profite pour jaser un peu avec eux, mais j'ai un horaire à respecter. Lorsque les laveuses et les sécheuses sont en marche, je sais exactement le temps que j'ai pour faire les livraisons. Je jase avec les résidents, mais je ne prends pas le temps de m'asseoir!

Q. Comment vos collègues vous décriraient-ils?

R. Ils diraient que je suis un peu folle. J'aime rire et m'amuser. J'aime faire rire les autres. Ils me décriraient comme étant complètement dingue. Voilà ce qui serait un bon surnom pour moi.

Q. Qu'est-ce que vous aimez le plus au sujet de votre travail et de votre emploi aux SSCHS?

R. Rencontrer des gens et me faire de nouveaux amis. J'adore aussi le comité de bien-être. Il fait un travail exceptionnel. Chapeau! Ses membres travaillent fort pour nous remonter le moral et je leur en suis très reconnaissante.

Q. Nommez un aspect de votre emploi que les gens pourraient trouver surprenant.

R. Les gens ont l'impression que c'est un emploi facile, mais ce n'est pas le cas. Je n'arrête jamais; je plie, je trie ou je livre les articles. C'est un travail physique et très constant. Ce n'est pas aussi facile que ça en a l'air.

Q. Qu'est-ce qui vous a attirée vers ce genre de travail?

R. C'était la cuisine. Je voulais travailler dans la cuisine. J'aime le fait qu'il y a des routines. On connaît le menu à l'avance; on connaît la quantité de nourriture à préparer. Avec mon emploi actuel, j'ai aussi une routine. La différence c'est que, dans la cuisine, il faut respecter un horaire rigide. Si tu oublies une étape ou si tu es en retard, tu retardes tout le monde. À la buanderie, je ne retarde personne d'autre que moi. Au début, j'avais peur de prendre du retard, mais maintenant que j'ai établi une routine, je suis moins nerveuse.

Q. Quels sont certains de vos champs d'intérêt en dehors du travail?

R. Aller à la pêche et à la chasse, faire du camping et relaxer. Marcher. Jouer au curling. Passer du temps en famille. Ça, c'est le plus important. J'aime aussi faire la cuisine à la maison. J'ai étudié l'art culinaire pendant deux ans, soit un an à Ottawa et un an au Collège Canadore, à North Bay. J'adore cuisiner avec ma fille. Elle aime ça aussi.