Pleins feux sur les employés

Q. Depuis combien de temps travaillez-vous aux SSCHS?

R. Depuis novembre 2020, donc environ sept mois.

Q. Pouvez-vous décrire une journée typique pour vous?

R. Nous offrons environ quatre séances de counseling par jour. Chaque séance dure une heure. Nous offrons des services en santé mentale et en toxicomanie, ainsi que du counseling et des thérapies. Les personnes peuvent être aux prises avec des problèmes de dépendances ou de santé mentale, ou les deux. Ensuite, il y a de la paperasse à remplir. De temps à autre, nous recevons un appel concernant une crise à l'hôpital. Je m'occupe de l'intervention en cas de crise et parfois de l'admission. En gros, c'est une journée typique pour moi. À l'occasion, nous offrons aussi des visites à domicile et des présentations.

Q. Avec qui interagissez-vous le plus au travail?

R. J'interagis le plus souvent avec les clients et mes collègues.

Q. Comment vos collègues vous décriraient-ils?

R. Chantal (une collègue) dit que je suis drôle, mais je doute que cela fasse l'unanimité! *Rires. Mes collègues me décriraient probablement comme une personne assez détendue, qui peut également être dynamique. Je pense qu'ils diraient que je suis aussi une personne attentionnée.

Q. Qu'est-ce que vous aimez le plus au sujet de votre travail et de votre emploi aux SSCHS?

R. Ce que j'aime le plus de mon emploi, c'est de pouvoir constater les effets de mon travail dans la vie de nos clients. Selon moi, dans notre domaine, nous avons le privilège de participer au processus de guérison et au cheminement d'une personne vers le bien-être. C'est un honneur. Ça fait chaud au cœur de voir une personne malade vivre ne serait-ce qu'une seule bonne journée.

En ce qui concerne mon travail aux SSCHS, je n'avais jamais travaillé dans un environnement aussi accueillant. Même avant de me joindre à l'équipe, avant de déménager à Chapleau, tout le monde se renseignait à mon sujet pour s'assurer que je ne manquais de rien. Ici, tout le monde s'est montré vraiment accueillant. C'est une véritable bénédiction. Je me sens très bien ici.

Q. Qu'est-ce qui vous a attirée vers ce genre de travail?

R. Au départ, je voulais vraiment devenir médecin. J'étais très motivée à l'idée de fréquenter la faculté de médecine. Toutefois, après avoir jasé avec des étudiants et des médecins, j'ai compris que la réalité d'être médecin ne correspondait pas tout à fait à ma vision de départ. Pendant cette période, j'étais en couple avec un travailleur social. En observant son travail, j'ai remarqué qu'il participait au type de travail et d'interactions avec les gens que j'associais à la profession de médecin. Il m'a mentionné que je n'avais pas besoin d'un baccalauréat en travail social pour devenir une travailleuse sociale. Je pouvais plutôt obtenir ma maîtrise (deux ans au lieu de quatre... ouf!), puis mon agrément. C'est donc à ce moment que j'ai décidé de présenter ma demande et que j'ai eu le bonheur de découvrir ce domaine! En plus de cela, je faisais beaucoup de bénévolat pour des services communautaires dans la région d'Ottawa pendant cette période. Mon bénévolat m'a permis de constater la diversité dans le secteur des services sociaux, ce qui a solidifié davantage mon sentiment d'appartenance à ce domaine.

Q. Quels sont certains de vos champs d'intérêt en dehors du travail?

R. Je vous mentirais si je n'admettais pas que le sommeil est super important pour moi, mais j'adore également lire. J'aime lire pour obtenir différentes perspectives et plonger dans divers univers, selon différentes conceptions du monde. J'adore aussi passer du temps avec mon conjoint, me retrouver entre amis et passer beaucoup de temps avec mes deux chiens (Loup, mon mélange husky/berger allemand, et M. PeanutButter, mon bouvier bernois).